souvenirs des séjours au loin

Congost – 8-10 avr. 19

Pas d’année sans que la route de l’ours n’aille promener ses pattes en Aragon. Et comme à chaque fois , surprises et ravissement sont au rendez vous. Cette fois çi c’est dans le Ribagorça, cette longue vallée au sud du tunnel de Viella que nous sommes allés.
1er Jour: A proximité de Pont de Suert Boucle de 10 km et  645m de dénivelé cumulé en suivant le sentier de randonnée PR-HU 245 et en passant par 3 villages accrochés sur les hauteurs : Santorens, Betesa, Pallerol. Sentier facile, mais pas toujours bien balisé et nous le perdons 2 fois. Petit détour  par l’ermitage du 13° siècle de Santa Eulalia. Paysages variés et désert: l’Aragon!
Mais pourquoi l’une des chaussures d’Huguette est elle restée sur le parking?
2ieme Jour: Congost . Montfalco à la Maseta: 8km 300m de dénivelé
Il y a des miracles: La chaussure d’Huguette n’a pas supporté la séparation et l’a rejoint à Montfalco. Le gardien est doux patient et serviable. Mais que les matelas sont grinçants.
Et voilà les fameuses passerelles. Mis au pied du mur l’appréhension de certaines disparaît, et elles sont grimpées avec intrépidité et ravissement. Et surtout prendre son temps car les paysages sont exceptionnels.
Surprise du chef : le retour c’est en bateau . Extase pour tout le monde. Régine en transe.
3ieme Jour: Finestras: 7km 350m de dénivelé
Nous commençons par une courte excursion à l’ermitage de Santa Quiteria, invraisemblablement bâti sur un éperon rocheux surplombant le lac.
Encore presque une heure d’une piste pas très facile nous partons vers le col de Finestras et le point de vue de la Crenxa au dessus de la seconde partie des gorges, et sommes un temps dispersés par un petit orage .
Au retour exploration de l’impressionnante Double Muraille, du village abandonné de Finestras et de la chapelle de San Marcos. Paysages grandioses …et pourtant déserts! C’est l’Aragon!
Olivier

le Queyras 17-23 mars 19

Nous avions rèvé de poudreuse, de chalets écrasés sous la neige . Et ce fut un ciel sans nuage , une neige rare et souvent glacée. Qu’importe, sauf le premier jour, nous avons chaussé dès le départ choisissant les pentes les plus abritées. Et la montagne était la, somptueuse et grandiose : ce n’était pas la majesté des Grandes Alpes, mais cela nous changeait sans nul doute du Bouirex.

Nous étions superbement installés au gîte d’étape d’Abries,  www.giteabries.com, jouissant même d’une sympathique cuisine séjour pour nous seuls. Et on n’oubliera pas non plus la cuisine de Philippe di Marco, aux portions calibrées pour des randonneurs adolescents et affamés. Ah, ce coq au vin ! Et pas question d’échapper au rituel du Génépy ;

Ci-joint photos et cartes pour ceux qui voudraient « retrouver nos traces ».

18/03 : Balcon du Viso : 1720m-2140m

19/03 : Lac Egorgéou et Foréant : 1720m-2650m

20/03 : Col de Longet : 2000m-2700m puis ballade à Saint Vèran

21/03 : Pic de Cascavelier : 1880m-2576m

22/03 : Colette et sommet de Gilly : 1750m-2450m

Olivier

Sierra de Guara 10-12 sept 19

Partis de St Girons sous la pluie, le soleil nous a accueillis à la sortie du tunnel de Bielsa pour notre plus grand plaisir !

Direction Ainsa et les Posas de San Martin à côté du village de Sieste, pas pour dormir, mais se baigner ou tremper les pieds dans l’eau. Mais le printemps n’a pas été pluvieux donc pas beaucoup d’eau, pas de trempette. Nous avons pu aller à sec contempler la célèbre cascade du Confesionario et descendre sans difficulté (sauf quelques glissades) le long du petit canyon de Sieste.

La journée continue vers Las Almunias, notre destination du soir, avec quelques arrêts le long de la petite route passant par Arcusa, Barcabo, Colungo, afin d’admirer le canyon du Vero et la ville médiévale d’Alquezar.

Le 2ème jour, après un petit déjeuner royal à l’auberge (que je recommande à tous) nous partons sous un grand soleil pour la randonnée phare du séjour : le tour du canyon du Mascun par les vires.
Que de merveilles sur cet itinéraire varié qui débute dans un chemin bordé de murs en pierres sèches et de chênes typiques (Quercus Ilex) adaptés à la sécheresse locale. Nous continuons à travers la garrigue, petits pierriers et chemins caillouteux en sous bois débouchant sur des points de vue qui nous permettent d’admirer le Tozal de Guara, le massif du Mont Perdu avec le col d’Anisclo et les Trois Sœurs, le village abandonné d’Otin où nous passerons cet après midi, et bien d’autres merveilles au loin, mais aussi le fond du canyon du Mascun. Nous arrivons bientôt sur la première vire dans un paysage fantastique : cheminées de fées, grandes colonnes naturelles, draperies rocheuses et pour finir, au fond du canyon, la cascade (à sec) Salto de Las Lanas. L’itinéraire se poursuit sur une vire plus étroite à travers le versant opposé, avec le même spectacle de roches sculptées par le temps, rencontre avec un bouc et quelques chèvres, puis nous atteignons le village abandonné d’Otin. La descente pour rejoindre Rodellar se fera dans un sentier bien large avec des vues toujours aussi magnifiques, baignade pour certaines (qui ne craignent pas l’eau froide) en bas du canyon où nous admirerons le Dauphin du Mascun ! Rodellar est en vue, belle journée durant laquelle les pauses ont été nombreuses afin de profiter pleinement du spectacle.

Le soir une délicieuse Paëlla nous attendait à l’auberge !

3éme jour : nous changeons le programme, nous n’irons pas à Alquezar faire le circuit des passerelles qui, à titre d’information, est à présent payant avec port de casque et sens de la marche obligatoire ! Ah ! Vive le tourisme !

Nous irons donc au Mirador de Barasil qui surplombe les Gorgas Negras réputées pour leur difficulté en descente canyon. Même environnement que la veille, vue imprenable sur la chaîne des Pyrénées, sur le canyon du Mascun que nous avons remonté hier et les canyons environnants. Il fait très beau, très chaud, le chemin de descente est jalonné de cairns artistiques aux formes diverses que chacun peut interpréter à son gré. La randonnée se termine au très beau pont de Pedruel près du camping El Puente qui nous laisse profiter des ses tables pour notre casse croûte bien mérité et « una cania » bien fraîche. Baignade de rigueur dans l’eau turquoise du Rio Alcanadre ou pieds dans l’eau pour les frileux !

Retour dans le Couserans avec le soleil, heureusement, c’est moins dur !

A bientôt pour de nouvelles aventures !

Françoise