quelques-unes de nos dernières sorties

pic sud de Canalbonne – 11 août

Beau temps et grosse chaleur pour gravir, à partir de l’étang de Soulcem à 1590m, le sentier abrupt jusqu’au premier étang de Lagardelle à 2400m. Deux d’entre nous restent profiter de la fraîcheur du lieu, les sept autres prennent le sentier qui rejoint l’étang Supérieur. Au-delà, plus de balises. Comme indiqué sur le topo, nous trouvons des cairns qui nous emmènent d’abord à l’étang de Canalbonne, puis à un petit col où nous hésitons entre droite et gauche. Un randonneur solitaire nous indique le cheminement. La montée finale au pic se fait parmi des dalles inclinées et enfin nous savourons un panorama magnifique : devant nous le Montcalm, la Pique d’Estat. D’un côté l’Espagne, un peu plus loin, au-delà du port du Rat, l’Andorre.
Nous rejoignons nos compagnons et mangeons rapidement : l’orage annoncé par la météo menace. Par prudence nous ne ferons pas la boucle prévue par Roumazet. Redescendons directement aux voitures. L’orage passe vers l’Andorre et nous épargne, ouf.
Rafraîchissements bien mérités à Vicdessos après une belle et dure ascension et un joli sommet.
Mado.

pic de Sauvegarde – 25-26 août

Nous sommes 8 au départ de l’Hospice de France par une matinée plutôt brumeuse à nous engager dans le vallon qui va nous conduire au refuge de Venasque. La montée assez raide mais jamais compliquée s’effectue sans difficulté particulière et nous atteignons notre refuge à 12 h 15 mn. Après avoir été accueillis convivialement par la gardienne qui nous fait visiter ce refuge tout neuf nous prenons nôtre déjeuner devant ce même refuge.
L’après midi nous effectuons un aller retour au pic de la Montagnette en passant tout près du lac du même nom et la journée se termine par un bon repas au refuge.
Le lendemain le soleil est au rendez vous ce qui nous permet d’aller gravir le fameux pic de Sauvegarde (but de notre séjour) malgré quelques passages difficiles. Du sommet une vue imprenable s’offre à nous sur la Maladetta et l’Aneto d’un coté et sur le refuge de Venasque et ses lacs de l’autre coté et au loin la mer de nuages.
La descente s’effectuera sans problème en passant par le port de la Picada  et le pas de l’Escalette où nous faisons la pose déjeuner.
Nous retrouvons nos voitures à 16 heures et elles étaient à l’ombre.
Sur 2 jours nous aurons donc parcouru 24 kms pour un dénivelé positif cumulé d’environ 2000 mètres en 10 h 30 mn de marche effective.
A l’arrivée tout le monde était satisfait et le pot de l’amitié à l’Hospice de France fut le bienvenu.
Didier

la Pique d'Endron – 15 sept.

Une température un peu frisquette à l’arrivée au parking et nous avons choisi pour nous réchauffer de monter par la piste de ski, snobant les lacets du sentier ; un tout schuss à contresens. Chance : aucun skieur n’est venu nous percuter.
Le soleil nous a vite rejoints et nous n’avons pas vu l’ombre d’un nuage de la journée.
Une montée soutenue jusqu’au pic du Sarrasi 750 m plus haut. Puis, après un plat relatif, l’attaque de la crête qui mène au sommet de la Pique. À certains passages, il faut poser une main, voire les deux, mais le rocher est bien sec malgré un petit restant de neige de l’avant-veille. À noter que cette fois nous n’y avons croisé aucun cycliste portant son vélo sur l‘épaule.
Repas ensoleillé sur table avec vue, puis redescente au pic du Sarrasi où nous retrouvons le petit groupe qui a préféré manger sur place.
La boucle de retour est un peu plus longue que prévue ; certains sentiers indiqués sur la carte sont remplacés par les champs de rhodos (la chanson « j’aime pas les rhododendrons » prend ici tout son sens).
La journée se termine comme il se doit au café de Val-de-Sos. Un merci particulier à notre service comptable.
André

cascade d'Ars – 19 sept.

Groupe réduit, vitesse réduite pour une rando tranquille, débit de la cascade apaisé, soleil radieux, température agréable sans vent, franche amitié, de quoi faire une agréable journée. Elle était belle !
André

passage de l'Esque – 29 sept.

Encore une belle équipe pour engager cette boucle par une météo idéale. Du Pla de la Lau une montée assez rude dans la forêt nous conduit à la cabane de l’Artigue où la pente s’adoucit. Passage et pause « banane » à la cabane du Trapech du milieu et nous continuons sur le GR10 que nous allons laisser à l’intersection du GRT54 qui va nous emmener vers le passage de l’Esque. Nous laissons à notre droite la jolie petite cabane du Trapech d’en haut.
La marche se poursuit sur un sentier agréable qui, petit à petit, parfois en balcon avec de très belles vues sur la vallée du Trapech, nous amène au passage de l’Esque, point culminant de la randonnée (2157m). Il est l’heure de la pause repas et nous nous installons sur un petit promontoire au dessus du col d’où la vue sur les sommets environnants, encore poudrés de blanc, est assurément fabuleuse : le Valier en sa majesté domine le pic de la Pale de la Clauère , le pic de Sernaille, le pic des Trois Comtes, la montagne de Barlonguère …
L’estomac et les yeux repus, c’est la descente vers la cabane de Trinque par un sentier assez aérien (quelques passages avec main courante). Nous laissons la cabane pour rejoindre le chemin qui descend du port de Barlonguère. Descente rive droite du ruisseau de Peyralade que nous traversons au niveau de la cabane du même nom. Le reste de la descente un peu longue, nous ramène au parking, satisfaits de cette belle randonnée de 1200m de dénivelé, une bonne quinzaine de kilomètres et environ 9h d’amplitude.
C’est Sandrine qui va nous accueillir pour le pot traditionnel, merci encore à elle.
J-P

tuc du Coucou – 6 oct.

Nous étions 17 à partager cette classique de la randonnée couserannaise. Partis du parking de la Pucelle à 9h15, nous arrivons vers 11h45 au sommet après une belle ascension, régulière et soutenue mais plutôt « confortable ». La météo est de la partie, le soleil est présent et la température douce. Nous comptions déjeuner au sommet mais le passage de plusieurs milliers (!!!) de moutons ayant laissé un épais tapis odorant, nous a obligé à changer nos plans. C’est donc au col du Clot du Lac que nous nous sommes posés pour un repas convivial (apéro, café, …). Après avoir profité de cette pause ensoleillée, nous décidons d’un retour à la civilisation, autrement dit, rendez-vous au Piccolo à Castillon.
JP

les mines de Bentaillou – 13 oct.

Départ de la randonnée des mines de Bentaillou en boucle au Bocard d’Eylie.
Nous avons inversé cette balade en passant vers la gauche. Un bout de piste, traversée de la rivière, un bout de forêt et on arrive à la cabane de Sans (pose banane) avec un lever de soleil en haut de la montagne splendide. Après les choses commencent à se durcir jusqu’aux escaliers de l’arrivée d’eau.
Repas et pause au soleil.
Ensuite c’est la descente et un régal avec un panorama splendide tout le long jusqu’à la forêt. Descente agréable dans la forêt à l’ombre parfois un peu glissante.
Arrivée à Eylie d’en Haut, passages très glissants, précautions à prendre.
Au final cette balade est à recommander pour plusieurs raisons : départ plus facile progressif, on est prêt pour le passage final plus délicat et surtout on profite plus longtemps du panorama splendide tout le long d’une descente facile.
Pour ceux tentés de faire la boucle entière de Bentaillou, ce sens là est intéressant.
Jean-Marc

port de Marterat – 20 oct.

C’est par une matinée plutôt clémente que débute notre périple dans la vallée d’Ossèse en direction du port de Marterat. La montée régulière mais assez raide se passe sans encombre jusqu’à la traversée du ruisseau d’Ossèse où le passage à gué devient compliqué à cause de la force du courant mais personne ne tombe à l’eau.
Après la pose banane au pla de la Lauze nous poursuivons notre ascension sans trop de problèmes, passons à coté de la jolie cabane du Marterat et arrivons au port du même nom à 12 heures 15 mn où nous prenons notre repas face à un magnifique lac coté espagnol. La descente s’effectue avec vigilance car la fonte de la neige tombée les jours précédents avait rossi les ruisseaux et rendu les roches glissantes.
Durant cette descente nous aurons la chance d’apercevoir une dizaine de bouquetins que nôtre présence ne dérangea pas.
Finalement nous retrouvons nos voitures vers 16 h 30 mn après avoir parcouru 14,5 kms en 6 heures de marche effective pour un dénivelé positif cumulé de 1430 mètres.
Ce fut une belle journée.
Didier

pointe de Recous – 27 oct.

Nous sommes partis pour remonter l’Artigue et basculer au niveau de la pointe de Recous vers le vallon du ruisseau d’Estat, …. mais le sort en a décidé autrement. Plus de passerelle sur l’Artigue et les eaux étaient trop chargées pour pouvoir traverser à gué. D’un commun accord nous décidâmes d’aller à la Pique Rouge de Bassiès puisque nous étions au début du chemin menant au sommet.
Ascension rude : pentes raides, blocs, dalles, etc… Mais notre détermination n’a pas faibli et nous sommes arrivés tous les 9 au sommet pour fouler la première neige d’automne. Très beau panorama à 360 degrés, entre le Luchonnais, l’Ariège et l’Espagne.
Personne n’a donc été déçu de ce changement de programme, bien au contraire. Au retour nous nous sommes réconfortés des efforts fournis au bar-épicerie de Vicdessos devant des consommations bien méritées.
Mado.

pic de l'Har – 3 nov.

Ce dimanche nous sommes 7 randonneurs motivés à partir vers le pic de l’Har à 2424m, joli sommet proche de la Serre Haute et du pic du Crabère, à partir d’Eylie d’en Haut.
La météo est bonne avec quelques nuages d’altitude.
Le départ est raide mais le sentier est propre et nous permet de gravir rapidement les premiers 1200 m pour arriver à la Serre d’Arraing. Au passage nous sommes passés devant les anciennes infrastructures des mines du Bentaillou qui rappelle le passé industriel de la vallée.
L’approche du sommet se fait par la crète sommitale, facile d’accès et nous permet d’avoir une vue à 360°.
Les différents massifs se montrent sous leur meilleur jour, Le Valier, Mail de Bulard, Maubermé, Serre Haute, ….
Après décision du groupe, le retour se fait en boucle en passant par l’étang d’Arraing, la cabane d’Illau, le col de Cos.
Ce qui donne une bonne sortie de 1688m de dénivelé et 20km de distance.
Pour récupérer de l’effort, nous nous arrêtons au retour au Picolo de Castillon pour boire un pot.
Thierry

étangs et refuge de Bassiès – 11 nov.

Nous étions 7 à 8 h 30 mn au départ du parking de Massada par une matinée plutôt douce pour un 11 Novembre à nous élancer vers le vallon de Bassiès.
Après avoir traversé le Vicdessos sur une passerelle relativement glissante, la montée en forêt régulière mais assez raide nous conduit à un embranchement du GR 10 que nous laissons sur notre gauche (ce sera le chemin du retour) pour continuer sur un sentier plat qui nous fait passer par la centrale électrique de Bassiès que nous traversons sur une passerelle métallique très sécurisée. A partir de là, la montée qui s’effectue sur un chemin plutôt caillouteux mais toujours évident devient plus rude et au bout de 2 heures nous atteignons le pont de pierres où la pose banane s’impose.
La suite du parcours à découvert et dans un cadre plutôt bucolique est un long faux plat montant qui nous fait côtoyer  chacun des étangs jusqu’au refuge de Bassiès que nous atteignons vers 12 h 15 mn.
Après une pose déjeuner bien méritée devant le refuge (il y avait des tables) en plein soleil, nous redescendons tranquillement vers le pont de pierres où nous prenons le GR 10 qui nous ramène sans difficultés à nos voitures que nous retrouvons vers 16h 15 mn.
Finalement ce fut une très belle rando qui nous aura fait parcourir 15,5 kms en 6 heures de marche effective pour un dénivelé positif cumulé de 965 mètres.
Didier.

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